Journal d'une précieuse
Vive le printemps !
Les arbres de Judée respirent, s'imprègnent du vent et lui répondent : << Vive le printemps ! les entende-t-on chanter. Nous sommes présents en tous temps auprès des gens qui nous aiment ! Vive le temps qui passe avec beauté et grâce ! Vive le printemps ! Et les oiseaux qui les entourent de rengainer sur la même réplique. Et le peu de nuages de leur adresser un sourire qu'ils ne peuvent voir, pauvres arbres jouant de leurs belles couleurs, aveugles aux sourires des nuages.
Vacances
'Vacances' sonne comme les matins gais d'hiver.
Les semences des 'vacances' somment d'avancer,
De traînasser: lectures variées et avariées. Ères
Invariées même quand celles-ci verbent et
Oubliâsser les soucis :
ce ne sont plus que des fleurs des champs
Que l'on cueille gaiement
Tout en se promenant.
Que des 'être', plus de 'si'.
Dans la fin de soirée du 29 mai 2013
Heureux qui croit la vie facile,
Entrecoupée de bonheurs et de croisières aux îles:
Croit qui il veut.
Heureux qui croit que la vie est difficile,
Emberlificotée entre nombreuses difficultés et guerriades sans commencement ni cils:
Croit qui il veut.
Malheureux qui ne comprend pas la vie,
Et cherche malgré tout à la concevoir:
Labyrinthe spontanément reculé dans les tréfonds de l'espace,
La vie ne s'explique pas:
Elle se vit.
Dans la nuit du lundi 15 avril 2013 au mardi 16 avril 2013...
Les lumières du dehors se sont encore éteintes : je crois qu'il y a une fête. Mais mon esprit et mon corps tout engourdis n'ont pas assez de courage pour aller s'y mêler. Je dors difficilement ces derniers jours: penser à en parler mercredi à la psychiatre. Je déteste écrire à la première personne : penser à ne pas écrire mes pensées comme étant les miennes.
"Elle se brossa les dents bien calcinées de blé dû aux céréales avalées au rez-de-chaussée, attrapa son livre du moment et s'endormit dessus..."
Elle prit un bain de pensées et s'endormit dans ses rêves.