Asphodèles
On me suit, on me berce, on m’entend, on me siffle, on me chante, on me brûle, on m’embrasse, on m’assassine, on m’ennuie, on m’appelle: jamais par mon prénom. Le vrai. Celui d’avant fuite, d’avant départ, d’avant bagage, d’avant ET pars, « hé, pars ! », des « hé, pars ! ». Fourberies molles du destin qui s’accumulent et contre lesquelles je ne peux sûrement rien. Bon Dieu ! Comprendre ce monde. La société faite de babouins au départ (toujours d’ailleurs). Amoureuse, tears, sels, carotte, joie, poisson eau et vase, la vase de mer, celle qui boue sans bouder, boudin marron bon pour la peau. Visage dur : dur comme un pain rassis que l’on ne pourra plus jamais déguster. Douleur des yeux. Fatigue, incompréhension, appréhension de la boule au ventre. Une voix dans le ventre, dans le nez, et les yeux, elle veut sortir sur le papier, c’est pourquoi cette douleur, ça explique cette tendresse honteuse, ce grattement qui ronge et attriste doucement, sans raison aucune, surtout scientifique, plutôt littéraire… AÏE !
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